Chapitre 4 :

Il rentra en titubant, fourbu de fatigue bien plus qu’il ne le pensait seulement possible… Sans même s’en rendre compte, Aymar s’effondra à même le sol et se mit instantanément à ronfler comme un bien-heureux.

Il était revenu dans son pays, à Rabel, sur la plage de Saadieira, la plage qui l’avait vu naître et grandir, il était revenu à ces jours heureux et paisible. Allongé sur le sable, il profitait d’un bain de soleil avant d’aller aider son père au débourrage des jeunes chevaux. Soupirant d’aise, il ferma les yeux, un insecte vint se heurter sur son front, plissant des yeux sans pour autant les ouvrir il se contenta de fouetter l’air devant son visage de sa main, mais il revint, cette fois il frappa son nez. Aymar grogna en se grattant le nez, refusant toujours d’ouvrir les yeux, lorsque l’animal vint le frapper dans l’œil il se redressa en sursaut et ouvrit enfin les yeux… Il mit quelques minutes à comprendre où il était et surtout à se rappeler de pourquoi chaque muscle de son corps le faisait souffrir. Une fois parvenu à ré-assembler sa mémoire il chercha ce qui avait bien pu troubler ainsi son sommeil, en désespoir de cause il se tourna vers la cage de la petite créature… Qui attendit ce moment précis pour lui jeter un grain de baie à la figure avec un sourire narquois.

_ « J’ai faim, tu voulais pas te lever… Ramène moi quelque chose !

_ Si Ma Dame le désir, ainsi en sera fait selon son bon plaisir… »

Tout en gardant son air le plus grave il plaça son poing droit sur son cœur avant de s’incliner pour se retourner, une fois dos à la belle autoritaire il se permit un sourire qui dévoilait toutes ses dents, la voilà qui se montrait moins timide. Heureux comme un roi, il sortit aussi vite et aussi silencieusement que possible. Une fois dehors, il se figea sur place et son sourire disparut en un battement de cils, le mur semblait si proche, demain il serait derrière, à partir de là l’acheminement serait plus long… Mais il ne resterait guère plus de trois jours après cette étape pour être dans la capital, sûrement deux vu comment le chef voulait en finir au plus vite… Après… Après la petite créature serait vendu et il ne la reverrait plus, il n’aurait plus jamais le moyen d’en savoir plus sur elle ni elle de revoir sa terre natale. Et par dessus tout, il ne voulait pas mettre un pied dans la capital, il s’était fait la promesse de ne plus jamais foulé ce lieu vicié. Ce lieu qui l’avait déjà déraciné et frappé d’opprobre par le passé… Assez que tout ça ! Allons bon, il avait une mission plus urgente à accomplir que de s’apitoyer sur son pauvre sort ! Il devait trouver de bon fruits pour sa dame si exigeante, retrouvant miraculeusement son sourire Aymar se mit aussitôt en quête de la meilleur offrande.

Inna se rongeait les ongles, qu’est ce qu’elle avait encore fait ? Elle avait d’abord était réveillée par les ronflements pour une fois tonitruants du jeune garçon, elle avait ensuite était surprise de le voir là comme ça en train de dormir sur le sol, l’homme sans âge, lui était comme d’habitude bien installé dans sa couche. Mais voilà qu’au bout d’un certain nombres d’heures le bruit devenait passablement agaçant, il ne lui avait alors pas fallut longtemps pour que son regard tombe sur le petit tas de graines de baies qui trônaient dans un coin de la cage… Elle avait perdu une bonne dizaine de projectile pour trouver le bonne angle, heureusement que le soleil était au plus haut lui offrant un excellent contraste pour voir au travers de la tenture, malgré tout il fallait pas mal de force pour parvenir à atteindre sa cible par dessus la teinture… Aussi quand il avait approché son visage de la cage n’avait elle pas résistait à ce tir facile et lui envoya de toute ses forces… Ce qui n’eut pas l’air de le faire souffrir outre mesure par ailleurs… Mais c’est alors qu’elle fut prise d’une culpabilité soudaine, qu’allait elle lui dire pour expliquer son geste, et puis pourquoi l’avait elle réveillé d’abord ? Soudain pris sous le coup de la panique mais ne voulant pas pour autant passer pour une créature soumise elle sortie la première excuse venue. Maintenant qu’elle avait retrouvé son emprise sur elle-même elle cherchait à se sortir de cette situation épineuse… Bon, il semblait clair qu’il n’avait rien dit aux autres sur le fait qu’elle savait parler, sinon l’homme-renard se serait précipité pour en savoir plus… Hors il ne venait que la nuit pour dormir et ne se souciait que de savoir si elle était encore là dans sa cage… Mais pouvait elle lui céder sa confiance pour ce seul acte de gentillesse ? De ce qu’elle avait comprit les humains n’hésitaient pas à assouvir d’autres races pour leurs propre confort, étaient-ils tous comme ça ? Pouvait’il y avoir une différence si frappante entre deux individu de la même espèce ? Cela paraissait insensé au yeux de la petite fée… Bien sur, chaque fée avait une façon bien à elle de penser mais néanmoins elles avaient toutes un fond commun, leurs Père serait toujours leurs Père et chacune traité La Vie avec le même respect… Ne venaient-ils pas tous du même endroit ? N’était-ce pas la Terre-Mère qui leurs avait donné à tous le droit de vivre sur son ventre ?

_ « A quoi penses donc Ma Dame pour en être ainsi absorbée ? »

Effectivement elle était perdue dans ses pensées car le son de sa voix, pourtant chuchoté, l’avait fait sursauté… Elle jeta un rapide coup d’œil autour d’elle, il avait déjà mis des bouts de fruits dans sa cage et il se tenait tout près des barreaux. Sans répondre elle prit un des morceaux et se le fourra dans le bec, de la poire mûre à point, elle le fixait tout en mangeant, essayant de le jauger, qu’elle degrés de confiance pouvait elle lui accordait ? Pouvait elle lui demander de l’aide, là, comme ça ? Mieux valait être prudent et tenter d’en connaître davantage sur lui et sur son peuple, aussi commença elle avec le sujet qui la fascinait le plus chez cet humain là.

_ « Pourquoi tu cache ton œil ? Il est beau tu devrait en être fier… »

La remarque le surpris, il ne savait jamais à quoi s’attendre avec ce minuscule bout de femme mais assurément pas à ça ! Et en même temps une onde de chaleur parcouru son cœur meurtri, elle l’avait trouvé beau… Cet œil par cent fois maudit sur ces contrés elle avait dit qu’il était joli. Bafouillant quelques peu sous le coup de l’émotion il entrepris de le lui expliquer.

_ « Et bien… Tu vois… Par ici les gens disent que… Avoir les yeux de couleur différentes… C’est la marque du mal… Des ténèbres ils disent que je suis en enfant des créatures des bois… Ou quelque chose y ressemblant je suppose…

_ Et… C’est vrai ?…

La pauvre chose avait subitement perdue toutes ses couleurs, elle avait même reculé d’un pas en posant la question. Quel imbécile il était ! Il avait oublié qu’elle venait de la Forêt Maudite, évidemment pour elle les démons étaient des créatures hautement plus menaçante que pour les villageois qui vivaient loin… Avec un sourire il tenta de la rassurer sans pour autant lui mentir ne serait-ce qu’un peu, son instinct lui hurlait qu’elle le saurait et qu’il perdrait à jamais le peu de confiance qu’il avait réussi à installer entre eux. Il repris d’une voix douce et posé sans cesser de sourire.

_ « Non ma mignonne, mes parents étaient humains comme tous ceux ici… Et d’ailleurs chez moi avoir les yeux verrons ne dérange pas, on trouvait même les miens particulièrement beaux… Ce n’est qu’ici que… Tu sais, enfin oui, je pense bien que tu le sais… Mais bon, tous les hommes ne sont pas bons, et… Ils sont compliqués… Enfin bref, par ici c’est pas bien vu et on à déjà essayait de me tuer à cause de mes yeux, je ne tiens pas vraiment à en refaire l’expérience vois-tu ?

_ D’autres humain on essayé te tuer à cause de la couleur de tes yeux ?!?

_ Chuuuut ! Pas si fort ! »

La petite créature avait presque crié sa dernière phrase, Elrich grogna dans son sommeil, se tourna mais ne se réveilla pas. Avec un soupir de soulagement Aymar reprit un ton plus bas.

_ « Elrich est un brave type mais lui n’hésitera pas à prévenir le chef que tu sais parler si il venait à le savoir. Il est trop bien habitué à obéir pour changer…

_ Vous vous tuez entre vous ?

_ C’est si étonnant que ça pour toi ? Comment tu vis toi vous êtes nombreux ? »

La conversation continua ainsi des heures avant que l’homme sans âge ne se réveille de fort mauvaise humeur et interrompt par la même occasion toutes possibilités de communiquer entre eux. Mais Inna en avait déjà appris beaucoup, il lui fallait maintenant faire le tri. Tout d’abord il y avait cinq clans d’Hommes qu’on appelé pays, clans qui se divisaient encore en kyrielle de petits clans qui eux s’appelaient villages ou villes en fonction de leurs tailles. Ici on était dans le pays de Crystènne, le village dans lequel elle avait atterrie était nommé Lauline et ils allaient à présent en direction de la Capitale la plus grande ville de Crystènne, là où le roi du pays vivait. Aymar, lui venait d’un autre pays, Rabel, « à dix jours de galop de là, en allant vraiment au plus court » elle n’avait aucune idée de ce qu’il fallait comprendre par là si ce n’est que c’était très loin. Elle avait essayait de comprendre pourquoi il venait de si loin mais là encore elle n’avait pas bien compris ce qu’il avait voulut dire, ses parents l’avaient amené à la Capitale pour le vendre… « Vendre » ce mot semblait avoir une importance toute particulière chez les hommes… Lorsque l’homme-renard disait qu’il allait vendre Inna ses yeux s’enflammaient de désir… Lorsque Aymar disait qu’il avait été vendu c’était presque comme s’il crachait ce mot et la petite fée voyait une lueur de colère dans ses yeux… C’était un concept étrange, qui semblait n’appartenir qu’aux hommes, il s’agissait en faite d’ « échange », on échangeait un bien, parfois même une vie contre des cailloux brillant. Elle sourit en repensant aux cailloux, ça avait été le déclencheur du réveille du vieux bourru… Aymar essayait de lui faire comprendre ce qu’était l’ « argent » et l’ « or » et lorsque la jeune princesse après avoir demander où on trouvait de tels choses en avait conclut qu’il s’agissait de « cailloux brillant » le jeune garçon avait éclater d’un rire puissant, causant ainsi le réveil fracassant de l’homme sans âge…

_ « Tu es trop naïf ! »

Ils étaient loin du campement, Elrich l’avait amené là sans rien dire et le chargeait à présent l’épée au dessus de sa tête, Aymar protégea automatiquement son visage mais le fourbe fit un arc de cercle avec la lame et frappa du plat sur son flan gauche laissé sans protection… Le jeune homme vola plusieurs mètres plus loin, il essaya aussitôt de se relever mais le coup l’avait laissait sans souffle et pantelant de douleur, à quatre pattes sur le sol il tentait vainement d’inspirer. Qu’est ce qui pouvait bien le mettre en colère comme ça ? Ne lui laissant pas une minute de répit le vieux était déjà de nouveau sur lui frappant de toutes ses forces, Aymar roula sur le côté pour éviter d’être scindé en deux. Cela faisait maintenant bien une heure que le vieux Elrich le malmené ainsi, retrouvant son souffle il se remit debout… Pour se rendre compte que son épée elle était resté à son premier emplacement… Juste aux pieds du vieux… Il vit son regard et avec un sourire triomphant donna un coup dans celle-ci la renvoyant valser bien trop loin pour espérer l’atteindre entier.

_ « Et le vieux c’est pas très étique de découper en rondelles un gars désarmé tu sais.

_ Tu crois que ça va arrêter celui qui veux ta peau ?

_ Pourquoi tu veux ma peau ?

_ J’sais pas gamin… Je me demande justement… Ce serait p’être la meilleure option… »

Il le tenait par le devant de sa tunique, la pointe de son épée piquait sa gorge… Aymar ne le quittait pas des yeux, qu’est ce qui l’énervé à ce point ? Il avait déjà asticoté le vieux guerrier plus qu’il n’en fallait pour en pousser la plupart à distribuer des torgnoles et c’est tout juste si il avait une réaction… Hors là, il était clairement enragé, d’accord il l’avait réveillé en rigolant mais c’était la deuxième fois et il n’avait clairement pas agis comme ça à la première… Gardant ses yeux rivé dans les siens il empoigna à pleine main la lame de l’épée.

_ « Allez, dis-moi ce qu’il y a le vieux…

_ Tu es si naïf !!! »

Entre le cris et l’aboiement ces paroles bourdonnèrent à ses oreilles, naïf ? Mais il n’eut pas trop le temps d’y penser, aussi vif que l’éclaire Elrich avait retiré son épée entaillant profondément la main d’Aymar, dans le même temps il le lâcha et lui fit un croc en jambe. Il tomba lourdement sur le dos, sonné, des lueurs papillotaient encore devant ses yeux quand Elrich jeta son épée au sol et lui sauta sur le ventre expulsant tout l’air des poumons d’Aymar. De là il se décida enfin à vider son sac tout en le giflant consciencieusement et en rythme.

_ « …Si naïf ! Si naïf ! Tu crois que j’ai pas vu tes yeux quand tu courrait comme un lapin ? Pourquoi tu crois que j’t’ai pas laissé attaché à un arbre ??? Et on aurais pu pensé qu’un gamin avec des yeux comme ça serait malin ! Mais non ! Tu crois que j’vous ai pas entendu causé ??? Tu crois qu’on va te laisser la prendre sous le bras et partir comme ça ??? Tu tiens trois seconde face à moi et quoi ??? C’est suffisant pour survivre à des villageois en furie ??? Pour survivre dans la Forêt Maudite ??? Tu va juste mourir si tu fais ça !!! »

La tête à droite, la tête à gauche, à droite, à gauche… Quand enfin à bout de souffle et peut être, espéra Aymar, de rage, le vieux s’arrêta. Il lui fallut quand même quelques minutes pour rassembler ses esprits, son père lui avait déjà collé des volées, mais des comme celle-là, il fallait un certain temps pour s’en remettre…

_ « Ok… J’ai… Compris… Maintenant, est-ce que… Tu pourrais… Te relever avant… Que je meurs vraiment… »

Lorsqu’il consentit à libérer la place, Aymar inspira l’air goulûment, s’étouffant à moitié il cracha ce qui même dans le noir ressemblait fortement à du sang accompagné d’une dent… Il nota que mettre le vieux Elrich en colère était décidément bien mauvais pour la santé… Il regarda d’un autre œil le vieil homme, il l’avait rossé comme jamais mais… Il éprouvait en même temps une grande affection pour ce vieux bourru d’ancien garde royal. Il avait peur pour lui, il venait de le lui dire, alors même qu’il ne se connaissait que depuis quelques jours. Il avait vu juste, c’était assurément un homme profondément bon. Le jeune homme essaya de se redresser mais une violente douleur dans les côtes le plia en deux, il laissa échapper un jappement de douleur, aussitôt Elrich fut sur lui, il l’allongea à même le sol, replié sur le côté et lui maintint le bras au-dessus de la tête pour lui lever la tunique. Allumant son briquet d’amadou il contempla l’ampleur des dégâts à la lueur de la flammèche.

_ « Ça va rien de cassé, juste un bel hématome je te passerais de l’onguent dans le chariot… Ce sera guérit dans deux jours… Tu pourra faire ce que tu veux après…

_ Je… Je ne sais pas vraiment ce que je veux faire… »

Elrich cessa instantanément ce qu’il était en train de faire pour attraper les cheveux qu’il avait devant l’œil et lui relever la tête, Aymar grinça des dents mais se laissa faire. De son autre main le vieux mis le briquet entre leurs visages pour le contempler.

_ « Je connais ces yeux gamin… T’en ai peut être pas rendu compte mais même si t’a tête n’ai pas décidé ton cœur lui l’ai… Tu partira avec elle. Ou tu t’abîmera dans le regret. C’est le genre de personne que tu es c’est tout, faut encore que je réfléchisse à ce que moi je vais faire. »

Il le laissa sur ses paroles et repartit sur le chemin de la ronde, Aymar savait qu’il ne servait à rien de le suivre maintenant il alla donc s’installer au feu de camp pour préparer leurs dîners et méditer ses dires en attendant son retour.

Inna regardait la silhouette d’Aymar se découper à travers la tenture de cuir, il ne faisait rien d’autre que dormir mais elle ne pouvait détacher ses yeux de son ombre se mouvant au rythme de ses respirations. Pour une fois elle avait attendu son retour avant de dormir, espérant un regard et peut être un sourire complice, mais lorsqu’il revint il se contenta de fourrer quelques morceaux de pommes séchée dans la cage les yeux perdu dans le vague avant d’aller directement se coucher. Interloquée, la petite fée avait ensuite vu l’homme sans-âge revenir bien après il resta quelques temps debout devant l’entrée du chariot à fustiger la cage du regard sans pour autant rien dire. Sur le coup Inna fut si intimidée qu’elle dégringola du perchoir sur lequel elle s’était perchée pour mieux observer la scène, honteuse, elle alla directement se coucher sans demander son reste et sans même chercher à savoir si il était allé s’allonger ou non.

Finalement elle ne dût pas dormir plus d’une heure ou deux avant de se réveiller sans trop savoir pourquoi, elle se disait que si elle fixait ainsi l’ombre de cet humain c’était simplement par ennui plus qu’autre chose… Mais ce n’était pas le type d’ennui qu’elle aurais voulu ressentir… La vérité c’est qu’elle était ennuyée de ne pas savoir ce qu’avait le jeune garçon… Elle s’inquiétait pour lui, et plus que tout elle s’inquiétait de savoir si leur relation allait changer suite à cet étrange comportement. Plongée dans ses réflexions la jeune fille dû bien faire face à la vérité : elle l’aimait bien cet homme là, elle le comptait même à présent de ces rares amis. Choisissant comme par magie ce moment, Aymar émergeât enfin du sommeil, se redressant sur sa couche il fixa un moment ses pieds avant de sauter hors du lit. Jeta un rapide coup d’œil sur la couche de l’homme sans-âge avant de se chausser et de sortir au petit trot du chariot… Sans même s’apercevoir de la tête déconfite de la jeune princesse qui dépasser de la tenture. Désappointée la jeune fée lâcha prise et se laissa tomber lourdement sur le sol froid de sa cage le regard perdu sur le dôme, avait-elle fait quelque chose de mal ? L’avait-elle blessée d’une quelconque manière ?

_ « Il faut croire que tu t’inquiète autant pour lui que lui pour toi… »

De surprise elle se redressa d’un bond, l’homme sans-âge était assis sur sa couche, même si elle ne pouvait voir que des ombres de la où elle était elle était sûr qu’il avait le visage tournait vers elle. Cependant elle ne fit pas la même bêtise avec lui qu’avec Aymar et ne dis rien cette fois-ci.

_ « Mouarf, si tu crois que j’ai jamais entendu ta voix perçante… M’enfin, c’pas mes oignons là… »

Il s’en fût sur ces mots, laissant la petite Inna encore plus perdue que jamais…

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