Chapitre Un :

Mais de nos jours cela importe peu, ce ne sont que des histoires, des légendes du temps passé. L’Arbre Père dort peu et peu sont ceux qui l’écoute lorsqu’il dort. Il est le gardien immuable de cette forêt brillante, c’est ainsi qu’aujourd’hui le peuple fée le voit. Il nourrit son peuple et les animaux de la forêt de ses fruits, chante des comptines pour les enfants et bénis les couplent qui se forment.

C’est dans cette atmosphère de paix, d’amour et de joie qu’est née et à grandit Inna, princesse des fées.

Inna était la seule fille de la reine, son père, aventurier dans l’âme avait périt durant ses jeunes années alors qu’il s’était aventuré au delà du cercle de lumière protecteur. La jeune princesse se remémorait des derniers souvenirs qu’elle partageait avec son père, après avoir écouter les murmures de l’Arbre Père il revint vers elle comme un fou en lui expliquant qu’il avait entendu l’Arbre-Père parler de créatures à l’apparence semblable à la leur si ce n’est qu’il pouvait faire la taille d’un jeune arbre :

_ « Tu te rends compte Inna ? Regarde ça veut dire que leurs pieds sont ici… »

Il posa sa fille au pied d’un arbre, puis vola vers la cime de celui-ci, s’arrêtant aux premières branches, il continua en hurlant:

_ « Et leurs têtes arrive à cette hauteur !!! »

Il redescendit vers elle, la prit dans ses bras et la jetant dans les airs en riant.

_ « J’irais bientôt voir ça de mes propres yeux !!! Pas un mot à maman surtout, d’accord ? C’est notre petit secret à tout les deux ! Je te rapporterais un souvenir ! »

Il partit l’année suivante, embarquant le plus de torches possibles avec lui, il se glissa hors du palais en silence, et partit vers les ténèbres…

Deux jours plus tard, le cœur brisé, la reine remit l’âme de son époux à l’Arbre Père et fit vivre sa fille adorée dans une maison sur l’arbre qu’avait illuminait son âme.

Ainsi Inna vécut assez éloignée de l’Arbre Père, ne le visitant que pour voir sa mère.

De sa maison Inna ne pouvait pas entendre les murmures de l’Arbre, elle vivait loin des obligations de son rang et en était heureuse.

Inna ne rêver qu’a une seule chose, réaliser le rêve de son père, voler au delà de cette lueur doré, au delà de ses ténèbres terrifiantes, au delà de cette immense forêt ! Voir le monde extérieur ! Les autres créatures de la Terre Mère ! Le triste exemple que lui avait donner son père n’avait pas suffit à éteindre sa passion, de toute façon, son père malgré tout l’amour qu’elle avait pour lui, n’était qu’une fée… La lumière de ses ailes ou celle d’une torche, n’était pas suffisante pour faire fuir les démons, mais elle, elle était une future reine ! Tout son corps pouvait briller de milles feu !

Elle s’était même introduite plusieurs fois hors de la lumière des arbres de son village. La première fois elle n’était pas partie bien loin, juste quelques pas, suffisamment pour que l’obscurité l’enveloppe.

C’est alors qu’elle avait entendu le bruit sourd des arbres se pliant sous le poids d’une bête énorme… Toute proche !!! Dans un mouvement de panique, Inna s’était recroquevillé sur elle-même, brillant aussi fort qu’elle le pouvait. Elle sentit la bête juste devant elle, elle pouvait presque sentir son souffle bouillant caresser ses cheveux. La créature lui tourna autour en poussant des grondements terribles. Inna resta prostrée, fermant les yeux, elle mit toute son énergie à briller le plus possible… Durant un instant qui sembla durer une éternité la bête resta figé devant elle, puis, dans un feulement de rage, s’en retourna dans les profondeurs des ténèbres. Inna releva doucement la tête, tremblante, d’un pas incertain, elle se dirigeât vers la douce lueur de son village. Une fois protégée par la lumière des arbres, elle s’écroula de fatigue au pied de l’un d’eux.

Mais Inna ne s’arrêta pas à cette déconvenue, après cette mésaventure, elle s’entraîna dur chaque jour afin de briller suffisamment pour ne plus être inquiétée par les démons.

Peu de temps auparavant, Inna avait réussi à avancer durant deux heures des les ténèbres de la forêt avant de faire demi-tour. A la fin de ce long périple elle se sentit à peine fatiguée et à aucun moment les démons ne s’étaient suffisamment rapprochés pour l’inquiéter. Elle avait fait demi tour pour éviter de se faire surprendre par un membre de son village, approcher les ténèbres était interdit et la punition serait terrible si on l’apprenait.

Inna regardait dans le vague, assise sur le toit de sa maison, elle réfléchissait… Dans deux lunes elle aurait deux siècles… Dans deux lunes aurait lieu la cérémonie qui ferait d’elle une reine et la lierait à l’Arbre Père à jamais.

Cela faisait déjà presque dix ans qu’elle devait passer le plus clair de son temps auprès de l’Arbre Père et de sa mère afin d’apprendre à contrôler le flux des âmes des ancêtres. On lui répéta sans doute une centaine de millier de fois que son rôle était d’une importance capital, car les âmes nourrissaient l’Arbre Père, qu’Il leurs offrait sa lumière en échange, lumière, qui, envoyé vers d’autres arbres, protégé toutes les fées des démons. Inna n’entendait que d’une oreille distraite ces long discours moralisateurs, tout ce à quoi elle pensait, c’était qu’elle ne pourrait plus jamais réaliser son rêve une fois reine.

Deux lunes, voici tout ce qui lui restait pour avant d’être enchaînée à l’Arbre Père… Inna se leva, descendit du toit en planant et se dirigeât d’un pas ferme à l’intérieur de sa maison. De là, elle prit le plus gros sac qu’elle eût, y fourra toutes les baies et tous les fruits à coques qu’elle put trouver avant de le fermer d’un geste sec. En deux lunes, se dit-elle, elle avait bien le temps de voir l’extérieur de la forêt et de revenir. La forêt était immense mais en volant vite il ne faudrait sûrement pas plus de quelques jours pour la traverser.

Inna avait pris sa décision, elle attendrait que le village s’endorme pour partir. Elle voyagerait de nuit, ainsi lorsqu’elle aurait besoin de repos elle s’installerait aux plus hautes branches d’un arbre afin d’être protégée par les rayons du soleil. La petite fée aurait bien voulu traverser toute la forêt en volant au dessus d’elle, mais à cette hauteur aucune fée ne pouvait voler, les courants étaient trop fort.

A présent le silence régnait en maître sur le village, Inna attacha son sac sur les épaules, s’assurant qu’il ne gênait pas le mouvement de ses ailes et sortit d’un pas décidé de sa maison. Sans faire un bruit elle se dirigea vers les ténèbres, s’arrêtant à leurs lisière, elle jeta un dernier regard en direction de la lune et des lueurs de son village… Bientôt elle serait sa seule source de lumière, tout le reste sera engloutit dans les ténèbres…

Elle avança, inspira un grand coup et se propulsa dans les airs. Elle volait à vive allure, les ténèbres enveloppait tout, Inna ne voyait plus que les troncs et branches d’arbres proches, les évitant de justesse la plupart du temps. Le ciel comme le sol semblaient avoir totalement disparu. La petite princesse entendait le bruit des bêtes se déplaçant sur son passage, mais elle se força à ne pas y prêter attention. Continuant à voler aussi vite que possible, Inna prenait garde à briller suffisamment pour éloigner les démons de son chemin.

Inna avança aussi loin qu’elle le pût mais elle commençait à sentir ses forces l’abandonner… Elle changea alors brusquement de direction, suivant le tronc d’un arbre en direction de sa cime. La jeune fée monta, monta toujours plus haut, elle commençait à sentir la panique l’envahir, elle avait beau voler le plus vite possible, elle ne voyait toujours pas le moindre rayon de lumière transpercer les ténèbres… Inna n’arrivait plus à respirer, sa lueur tremblait, elle entendait les grondements des bêtes s’entassant sous pieds… Attendant certainement qu’elle tombe de fatigue. Tout droit dans leurs gueules ouvertes. De sa survie dépendait la hauteur qu’elle pourrait atteindre… N’ayant que cette idée en tête la petite princesse fit le paris fou de baisser drastiquement sa lumière, n’en laissant que juste assez pour voir devant elle. Dans un sursaut de courage et de peur mêlés elle accéléra encore, fermant les yeux sous l’effort intense… Elle traversa la cime des arbres dans une explosion de feuilles et de brindilles. N’ayant plus aucune force elle se laissa tomber sur la plus haute branche, dans sa chute elle vit le ciel au-dessus d’elle… La lune semblait si proche… Ses pensées se brouillèrent, à peine eût elle atteint la branche salvatrice qu’elle s’effondra.

Inna se réveilla en sursaut, elle regarda frénétiquement autour d’elle, non ça ne pouvait pas être vrai… Et pourtant la lune se couchait à présent tandis que les premiers rayons du soleil pointaient déjà à l’horizon… Combien de temps s’était écoulé depuis son dépars ? Un jour, deux peut-être ? Elle ne pouvait en être sûr… Inna mit de côté ses doutes, de toute façon il lui restait encore du temps. Elle sortit de son sac quelques baies, gardant les fruits à coques de côté car ils se conservaient bien plus longtemps. Une fois repue, elle remit son sac sur son dos et plongea de nouveau dans les ténèbres

Lorsqu’elle fut arriver à bonne hauteur, là où les branches étaient moins dense, elle reprit sa course effrénée à travers la forêt. Cette fois-ci elle fût plus attentive, n’attendant pas d’être fatiguée pour remonter vers la cime des arbres. Mais l’ascension lui parût aussi insurmontable que la première fois, elle dû user de toutes ses forces ainsi que de tout son courage pour parvenir à atteindre le sommet. Une fois encore, elle s’écroula de fatigue sitôt qu’elle eu atterri. Lorsqu’elle s’éveilla, le soleil était déjà haut dans le ciel, elle mangeât et redescendit vers les ténèbres

Son voyage continua ainsi sans qu’Inna ne puisse déterminer combien de temps il durait, à chaque fois qu’elle retrouvait le ciel, le soleil et la lune étaient dans une position différente, La plongeant chaque fois un peu plus dans la perplexité.

Au bout de ce qu’y lui parût une éternité,Inna vit enfin les ténèbres transpercées par des rayons de lumière, dans un élan d’euphorie elle accéléra de plus belle, fonçant à toute allure vers ces rayons lumineux…

Elle sortit en trombe de la forêt, entourée par la lumière du soleil, elle éteignit sa propre lumière, ici les démons ne viendraient pas. Elle se posa à terre et regarda autour d’elle… Enfin ! Enfin elle pouvait voir au-delà de cette multitude d’arbres ! Il y avait de l’herbe à perte de vue, ici la vue n’était pas bouchée par les arbres, Inna pouvait voir bien plus loin que ce qu’elle voyait habituellement dans son village. Malgré toute cette nouveauté à perte de vue, elle ne pût s’empêcher d’être quelques peu déçu, il n’y avait pas beaucoup de vie dans ce nouveau paysage… Quelques fleurs par ci par la, la présence des animaux semblait plus ténue aussi, comme si ils se cachaient perpétuellement d’un prédateur féroce. Bien sûr dans la forêt s’était pareil, mais… Dans la forêt il y avait les bêtes… Quel pouvait bien être le prédateur ici ?

Elle prit la décision de rester ici le temps de manger et de se reposer. Lorsqu’elle se réveilla, le soleil s’était coucher et la nuit avait recouvert le monde de son manteau d’ombres. Inna vit alors plusieurs lumière tremblotantes à l’horizon, ce devait être le lieu de vie des hommes ! C’était pour ça qu’elle était venue jusqu’ici ! Inna ramassa son sac et le rattacha sur son dos, et vola doucement en direction des lumières.

Plus elle se rapprochais et plus elle parvenait à discerner les immenses ombres desquelles s’échappaient les lumières. En parvenant en bas de la colline où se situé le lieu de vie des hommes elle dû remonter haut dans les airs pour passer au-dessus d’une grande barricade. Une fois sur leurs sommets, elle se posa sur l’un des rondins de bois qui constituaient la barricade, celle-ci faisait tout le tour des maisons des hommes… Pourquoi donc, se parquaient’ils comme leurs animaux ? Cela aussi était étrange, la seule raison qui poussait les fées à enfermer un animal était lorsque celui-ci était blessé et qu’il fallait éviter qu’il bouge trop pour sa propre sécurité. Mais ici, il y avait des centaines de bêtes étranges, massives et grasses qui se tassaient dans des cages en bois. Toutes ces bêtes ne pouvaient pas être toutes malades ! Il y avait aussi des espèces de sangliers sans poils et sans défenses qui se prélassaient dans la boue. Laissant là ses questions sans réponses, Inna se concentra sur les différentes maisons, toutes posé au sol. Pas très loin d’elle il y en avait une plus grande que toutes les autres, qui lui semblaient déjà immenses, elle reprit son envol et se dirigeât vers une des fenêtres du bas.

A l’intérieur elle ne vit rien qui changer de sa propre maison, hormis la taille démesurée de chaque chose. Il y avait une unique chandelle sur une table, quatre chaises autour de celle-ci, là bas sur le mur de gauche se trouvait un vaisselier, près de l’escalier menant à l’étage on discernait une penderie… Mais elle ne voyait aucun humain ! Inna s’écarta de la fenêtre et fit le tour de la maison en passant devant chaque fenêtre, hélas il n’y avait qu’une seule pièce d’éclairé, elle ne voyait rien de plus que des ombres difformes.

Inna fit alors le tour du village, passant devant chaque fenêtre de chaque maison dans l’espoir de voir un humain à la lueur d’une bougie. Mais au bout d’un moment elle dû se rendre à l’évidence, il faisait nuit noir et tout les humains devait dormir. N’y tenant plus, elle revint vers la plus grande des maisons, elle voulait à tout prix vérifier si les Hommes ressemblait vraiment aux Fées ! En regardant la porte d’entrée, elle constata que celle-ci était bien mal taillée, des espaces deux à trois fois plus gros qu’elle se situaient de part et d’autre de la porte.

Prenant son courage à deux mains, elle se faufila à travers l’un d’eux, elle traversa ce qui devait être la salle à vivre, celle qu’elle voyait par la fenêtre, et vola doucement vers les escaliers. Une fois arrivée au premier étage elle regarda autour d’elle, il y avait trois portes, l’une d’entre-elles était entre-ouverte et un son terrible en provenait. Sans faire de bruit, la petite fée entra dans la pièce, c’est en voyant une masse informe dans un lit immense qu’elle comprit avec soulagement que le son terrible n’était rien de plus que des ronflements humain ! Sa confiance revenue, elle vola en direction de ce qui semblait être la tête de l’humain…

Elle ne distinguait rien ! Elle avait beau volait aux quatre coins de la pièce, aucun angle de vue ne lui permettait de distinguer les détails ! Agacée au plus au point et en désespoir de cause Inna se mit à luire doucement…

C’est alors qu’elle le vit, son premier visage humain au ronflement tonitruant ! Elle resta abasourdie devant ce spectacle, certes, il ressemblait à une fée adulte, mais… Son nez était trop gros, des poils grossiers et rudes poussaient à foison sur le bas de son visage et la partie de son visage qui n’était pas immergée de poils était tavelée de tâches brunes Ses sourcils étaient épais et broussailleux quant au haut de son crâne il était hirsute et gras. Plus la petite princesse le regardait, plus il lui semblait laid… Un peu comme si il était une copie disproportionné et raté d’un membre de son clan. Elle se rapprocha encore plus près… Même sa peau n’était pas lisse comme la sienne mais pleine d’aspérités et de petites cicatrices.

Inna était tellement plongée dans ses réflexions qu’elle ne fit pas attention au ronflement qui s’était arrêté… Lorsqu’elle releva la tête elle vit que l’homme avait les yeux grand ouverts et la fixait, parfaitement réveillé…

Son cœur sembla cesser de battre, autour d’elle le temps avait arrêté son court. Inna fit face au regard de l’homme, il lui fit penser à celui d’un renard, juste avant qu’il ne se jette sur sa proie. La peur l’envahit soudainement, instinctivement elle se mit à briller aussi intensément qu’elle le pu. Elle eu un mouvement de recul, mais trop tard… Elle vit la main de l’homme se refermer sur elle sans qu’elle n’eut le temps de l’esquiver.

Impitoyablement, sa main se referma sur elle, froissant violemment les ailes de la petite fée, elle poussa un hurlement de douleur. L’homme approcha son visage d’elle, sa bouche formait un rictus abominable :

_  » Je te tiens, joli lumière ! »

Inna reçut une déferlante de bave qui lui trempa tout le visage. La douleur, la peur et le dégoût se disputaient maintenant en elle, un bruit assourdissant faisait vibrer ses oreilles, le sang lui montait à la tête… Elle ne pouvait même plus dire un mot.

L’homme se redressa, resserrant son étreinte douloureuse. Sans aucune forme d’attention ou de pitié pour la petite fée, il se mit à arpenter la maison dans tous ses recoins. Secouer dans tous les sens, privée d’air par la poigne formidable de l’homme, Inna commença à voir trouble. Elle ne comprenait que peu de choses des grognement indistincts de l’homme, qui semblait d’ailleurs vouloir retourner l’intégralité de sa maison.

_  » Où ai-je bien pu la mettre ?

_ Je suis pourtant sûr d’en avoir une !

_ Ha ! La voilà ! »

Dans un geste brusque, Inna fût jetée dans une pièce sans mur mais composé de poutres rondes et grise. Elle reprit douloureusement sa respiration, affolée, elle regarda autour d’elle, la petite pièce était ronde, en son centre, suspendu au plafond, se balançait une autre de ces poutres étranges lisses et froides… Toute la pièce était constituée de cette étrange matière, Inna regarda derrière elle, la seule sortie était obstrué par le visage hideux de l’homme.

_  » Pour sûr, tu me rapportera un paquet d’or à la capitale ! » Dit-il avant de refermer la cage d’un coup sec.

Inna hoqueta, elle ne comprenait rien à ce que disait cet homme, mais elle en était sûr : ce n’était absolument pas bon pour elle…

Inna se contorsionna pour jeter un coup d’œil dans son dos et blêmit… Ses magnifiques ailes étaient pliées dans tous les sens, leurs écailles dorée et bleutées avaient été arrachées, ne laissant rien d’autre que la membrane rose apparaître. Seul le bout de ses ailes avaient été miraculeusement sauvegardé. Ça et là elle pouvait voir certaines écailles pendre lamentablement.

Inna rapporta son attention sur ce qu’il se passait autour d’elle. L’homme allumait une à une toutes les chandelles de la pièce à vivre, il marmonnait des sons incompréhensibles aux oreilles de la jeune fée. Complètement sonné par les événements, elle le regardait s’affairait dans tous les coins hébétée, elle remarqua néanmoins qu’il ne la quittait jamais plus de trente secondes des yeux. Un courant d’air lui fit tourner la tête, l’homme avait ouvert la fenêtre, quand ? Elle n’en avait aucune idée… Dehors le soleil commençait à se lever.

_  » J’en peux plus ! Tôt ou pas, je les lèvent ! « 

Inna se retourna vivement vers lui, déclenchant une onde de douleur dans ses ailes. Grimaçant, elle observa l’homme se dirigeant vers la porte d’entrée à pas furieux. S’arrêtant à deux pas de celle-ci, un bras levait en l’air, il se retourna vers la petite fée. L’homme fronça des sourcils, l’image du renard s’imposa à nouveau à elle, la main de l’homme retomba le long de son corps, d’un pas lent il se dirigeât vers la petite fée apeurée. Arrivé à sa hauteur, il posa la main au dessus de la cage, regarda rapidement autour de lui, quand son regard s’arrêta sur la penderie près de l’escalier. Il eu un sourire satisfait, instinctivement Inna se tassa sur elles-même, lorsque l’homme souleva la cage, elle tomba lourdement au sol, sur le coups, elle ne ressentit aucune douleur, juste la morsure du froid. Ballottée dans tous les sens, elle roula sur elles-même, la lanière de son sac se déchira et il vola dans une autre direction, froissant ainsi un peu plus ses ailes. Inna réussit à se stabiliser en s’accrochant à un barreau de la petite pièce, elle vit l’homme jetait au sol les vêtements que contenait la penderie, lorsqu’il eu fini, il fourra sans ménagement la cage dedans. Sous l’impact, Inna relâcha sa prise et basculant dans l’autre sens, se cogna violemment le crâne au sol. Sa vue se brouilla, l’homme referma les portes de la penderie, le noir l’envahit, la tête lui tourna, elle eu juste le temps d’entendre un drôle de clicti avant de sombrer dans l’inconscience.

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